Nouvelle cadence, mon coeur balance
"Bien sûr on peut se croire à l'abris de tout..." Calogero
Il est arrivé, j'en pouvais plus d'attendre. J'avais passer la journée à parler avec ST, comme chaque jours d'ailleurs (chut c'est un secret) et soudain plus rien. St chez lui, L sur la route et moi seule à attendre, encore deux heures. Dur dur. Mais il est arrivé, vers 19h, je lui ai sauté dessus. Le pauvre. Il était épuisé, exténué, un de nos chats, qu'il a pris avec lui là-bas, est malade et lui a remplit son appartement de pisse toute la nuit, et puis 5 heures de route pour venir me voir quand même, bref, il était épuisé. Je l'ai rarement vu aussi fatigué. Alors je me suis occupé de lui, j'ai mis des bougies partout pour ne pas avoir à allumer la lumière, c'est plus doux, j'ai mis de la musique, notre musique, j'ai cuisiné (oui oui je vous jure c'est possible) et il s'est reposé dans mes bras. J'aurai voulu que ça dur une eternité, même deux. Je l'aime. Et finalement, je pensais qu'il s'endormirait vite, mais non, nous avons beaucoup parlé. Il m'a dit que son idée de mariage, même s'il était sincère, était trop précipité, que notre priorité était avant tout de revivre ensemble, de reconstruire notre vie à deux. Ouf. J'aurais été triste de devoir lui répondre "non". Vraiment. Oui nous avons déjà vécu trois ans ensemble, mais nous sommes retournés à la case départ.
Faut savoir prendre son temps, se précipiter peut parfois nous faire dégringoler.
Le samedi était géant, balade, moto, mots d'amour et cinéma. Nous sommes rentrés exténué, mais c'était pour la bonne cause. Et le dimanche comme d'habitude à flemmarder dans le lit. Il est repartit plus tard pour une fois. C'était bien, c'était bon. Mais trop court, comme toujours. Je crois que c'est le premier week-end, depuis notre "renouveau" que tout se passe sans accroche, sans prise de tête, dans le calme et l'amour.
J'étais triste de devoir le laisser repartir. Mais d'un côté, je savais qu'après son départ, je pourrai appeler ST. C'est horrible...cette sensation d'être "pressée" qu'il parte, en essayant de le retenir un peu quand même, juste pour appeler une personne. Une personne importante à mon coeur, certe, mais c'est L mon copain, quand même... Etrange cette sensation, et malsaine je trouve.
Ils me manquent tout les deux. Ils m'apportent chacun quelque chose. Chacun à leur manière.
Comment se fait-il que parfois, à un moment où on s'y attend le moins, certaines personnes que l'on attendait plus réapparaissent dans nos vies ? Je pensais à lui, ST, de temps en temps, puis plus fort, et soudain hop il reprend contact. Il me parle de lettres, que je n'ai jamais reçu et que je retrouve dans les papiers de ma mère (au passage, merci maman...) et je les ouvre, trois ans plus tard, trois ans trop tard... Tout est si étrange en ce moment.
"Le pire n'est même pas le pire qu'on avait prévu..." Calogero